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Incompréhension de UNSA Territoriaux de l'Ain devant l'agissement contradictoire de deux syndicats. Vision des plus négatives pour FO qui ne signe RIEN quand il s'agit de faire évoluer, même si c'est peu, les conditions de travail des agents et qui aujourd'hui vote POUR ce qui détruit les agents.

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Décret CITIS

Désormais, les victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle ne toucheront plus leurs primes pendant leur arrêt !

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Le gouvernement a inscrit à l'ordre du jour du CSFPT du 28 novembre la présentation du projet de décret relatif au « congé pour invalidité temporaire imputable au service » dans la fonction publique territoriale (décret CITIS).

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Ce décret va régler la situation financière des agents victimes d’un accident de service ou d’une maladie professionnelle, en diminuant leurs conditions d’indemnisation ! Dans le même sens, la prise en charge des frais médicaux qui peuvent être très lourds financièrement, sont décalés de plusieurs mois pour des raisons bureaucratiques…

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Pour l’UNSA, c’est inacceptable ! L’UNSA a bataillé ferme et a déposé pas moins de 7 amendements et s’est aussi associée à 8 autres amendements car de nombreuses dispositions réduisent les droits des agents pourtant victimes d'une situation dont le fait générateur relève exclusivement de l'employeur.

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Il est pour l’UNSA injuste que l’on remette en question le droit à réparation intégrale et immédiat du préjudice causé par le service ; l’UNSA déplore l’absence de maintien intégral des rémunérations versées aux agents pendant l’arrêt de travail.

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Le gouvernement, se retranchant -comme à son habitude- derrière une demande des employeurs territoriaux, a décidé de réduire ce droit à réparation intégrale du préjudice en faisant ajouter dans le projet de décret "CITIS" un article 37-12 qui limite les conditions de prise en charge de l’arrêt de travail au seul traitement indiciaire, excluant par voie de conséquence les primes perçues par les agents.

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Devant la surdité constante du gouvernement, malgré le caractère injuste de la mesure, l’UNSA a voté contre ce projet de décret qui réduit de façon inacceptable les droits des agents.

Si les organisations syndicales s’étaient toutes exprimées défavorablement sur ce projet, ce texte scélérat pour les victimes d’accidents du travail ou de maladie professionnelle aurait pu être reporté. Le vote « POUR » de FO et l’abstention de la « FA-FPT » ont mis fin à cet espoir.

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29/11/2018

Réflexion, analyse de UNSA Territoriaux 01

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L'UNSA FONCTION PUBLIQUE n'appellait pas à la grève car des discussions sont en cours avec le gouvernement, et parce que notre sondage nous indique que 80% de personnes ne sont pas pour une journée de grève (voir la circulaire).

La fédération UNSA Territoriaux appellait à la grève (voir les revendications). Il faut dire aussi que sur les 100 personnes qui ont répondu à notre sondage seules 6 étaient de la Fonction Publique territoriale.

 

Pour avoir réuni et analysé ces informations il était nécessaire que le 22 mars soit une journée de grève, mais aussi d'information au public et aux différents acteurs politiques de notre territoire.

Les revendications de notre national semblent incomplètes voir à contre sens d'une action positive pour la fonction publique. Dire que l'on veut plus de fonctionnaires va à l'encontre du gouvernement mais surtout des gens qui ont répondu à l'enquête du gouvernement.

  • On peut relever que dans l'enquête du gouvernement 43 % de personnes pensent qu'il y a trop de fonctionnaire (+ 29% qui pense qu'il y en a le bon nombre). 48% de personnes sont favorables à une diminution des fonctionnaires et que dans ces 48%, 83% pensent que cela doit être dans la territoriale. Cela va dans le sens des annonces du gouvernement lorsqu'il annonce que dans les 120000 postes de fonctionnaire supprimés, il y en aura 70 000 dans la territoriale.

  • On peut relever dans cette enquête que pour l'éducation nationale l'armée la justice la santé la police les personnes sont moins de 20% à penser qu'il faut diminuer les effectifs. On constate qu'il est écrit la « fonction publique territoriale », alors qu'il est écrit « l'enseignement la police la justice » et non la « fonction publique d'état ». On peut donc en conclure que avec 83% des personnes sont en faveur d'une diminution d'effectif. Les pompiers, les policiers municipaux, garde champêtre et ASVP, ATSEM (relié à l'éducatif), les agents de contrôle sanitaire et les agents techniques qui déneigent à 3h du matin ne font pas des missions régaliennes ou d'obligation pour l’État et ne sont donc pas indispensable !

  • On peut entendre aussi une représentante du gouvernement dire que les agents du collège et des lycées sont en double hiérarchie et ne font rien et que ces mêmes personnes sont les plus absentes de leur travail (40 jours de plus par an et par agent). Ces agents qui travaillent dans des établissements en double hiérarchie, sont déjà en sous effectif, avec des ordres et contre ordres, des évaluations contradictoires et une gestion équipement accessoire labyrinthique. Les missions de ces agents sont effectuées malgré les burn-out et la fatigue, l'usure aussi bien physique que morale.

  • La simplification des instances de dialogue social tant voulue par le gouvernement, fusion des Comité Technique et des Comité Hygiène Sécurité Condition Travail, est déjà en place dans les Centre de Gestion mais ouvre la perspective d'un CHSCT inefficace ou inexistant en fonctionnement . Au niveau fusion, ne pourrait-on pas plutôt fusionner les instances CHSCT entre eux ? Dans les établissements d'enseignement tel que école primaire collège lycée, il y a 2 à 3 instance CHSCT dans le même établissement et cela peut aller jusqu'à 5.

  • La sécurité dans les établissements d'enseignement serait d'autant plus critique si il y a de la privatisation (statutairement un fonctionnaire ne peut avoir de casier judiciaire dans du pénal et il y aurait un CHSCT supplémentaire). Beaucoup d'autorité de collectivités territoriales ne font pas actuellement leurs obligations administratives voir légales.

 

L'UNSA TERRITORIAUX 01 à travers ces remontées d'information, sa présence sur le terrain, son analyse des informations aussi bien descendantes que remontantes pense qu 'un état des lieux aussi bien au niveau métiers qu'au niveau service à la population et obligation envers le pays doit être fait.

Il faudrait aussi arrêter de favoriser une fonction publique et instaurer un même régime et obligation pour toutes les autorités.

La privatisation d'un service n'est pas forcément néfaste à la seule condition que cela se fasse au cas par cas en tenant compte de tout les éléments du terrain (niveau de service à la population, sécurité, obligation envers les administrés...)et non pas qu'une vision économique.

Éviter les enquêtes d'envergure et favoriser les enquêtes de terrain et le dialogue social avec les personnes directement impliquées. Si les enquêtes d'envergure et les extrémistes peuvent donner une vision des choses, cela reste qu'une vision étriquée, partielle et quelque fois à contrario de ce qu'il faudrait vraiment réaliser sur le terrain.

Les agents de la fonction publique et les métiers de la fonction publique, donc les services à la population ont su évoluer à travers les années et l'évolution de la vie. Ceci n'est pas le cas de la gestion administrative de la fonction publique, des dossiers et relation inter-fonction publique.

Il serait correct de regarder ce que coûte réellement un service à la population en prenant en compte tous les aspects et obligations au lieu de regarder tel ou tel budget (budget fonction publique mais laquelle, budget Fonction publique et/ou privée, budget …) ce qui éviterait de faire systématiquement la variable sur le nombre d'agents.

L'Ain est un des départements les plus diversifiés : géologiquement, géographiquement, au niveau social, en population, économiquement, en axe de transport/mobilité et même en vision politique. Nous pouvons constater une inégalité des territoires, qui s'est accentuée lors de la dernière réforme territoriale, accentuée par la politique régionale et sera encore accentuée de par les réformes envisagées avec principalement la réforme de la fonction publique et celle de la SNCF.

L'UNSA 01 vous invite à vous rapprocher du terrain et leurs représentants et des réels besoins de la population de chaque département, de chaque région.

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Bagnolet, le 07 mars 2018
Sylvie MENAGE M. Olivier DUSSOPT
Secrétaire générale Secrétaire d’État auprès du Ministre 21, rue Jules Ferry de l’Action et des Comptes publics
93177 Bagnolet 139, rue de Bercy
75572 Paris Cedex 12
Objet : Préavis de grève de 24h00 pour le jeudi 22 mars 2018.
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Secrétaire d’Etat,
Notre organisation constate que les plus de 5 millions d’agent-es de la Fonction publique, après le report des mesures PPCR et contrairement à ce qu’avait promis Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, continuent de voir leur pouvoir d'achat baisser suite aux mesures prises par le gouvernement en octobre dernier : gel de la valeur du point d’indice, rétablissement de la journée de carence, augmentation de la CSG avec une simple compensation auxquelles s'ajoutent les retenues pour pension.
C'est pourquoi elle réitère sa demande d’ouverture rapide de négociations pour pouvoir discuter d’une augmentation réelle et significative des salaires de toutes et tous les agents de la Fonction publique, permettant une réelle reconnaissance de leur engagement professionnel quotidien qui contribue à la qualité des services publics, au développement du pays comme à la cohésion de la société.
Par ailleurs, notre organisation juge que la nature des discussions engagées par le gouvernement - d’une manière qui suscite de notre part les plus vives réserves - sur le recours accru aux contractuels, les éléments de rémunération dont celui du mérite, une réduction des instances de dialogue social, un plan de départs « volontaires » particulièrement inquiétant… engagent de profondes remises en cause des missions publiques, une dégradation des conditions de travail des agent-es et constituent une réelle menace contre le statut général des fonctionnaires.
Par le présent courrier, notre organisation dépose un préavis de grève pour la journée du 22 mars 2018 pour l'ensemble des agent-es de la Fonction publique Territoriale.
Monsieur Gérald Darmanin
Ministre de l’Action et des comptes publics
139 rue de Bercy
75572 Paris cedex 12
Monsieur Olivier Dussopt
Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Action et des comptes publics
139 rue de Bercy
75572 Paris cedex 12
…/…
Conformément à la réglementation, notre organisation sollicite de votre part une audience pour évoquer notamment les points suivants :
• La nécessité d'une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d’indice, le rattrapage des pertes subies et l’augmentation du pouvoir d’achat ;
• La nécessité de créer des emplois statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin, nécessité qui s’oppose à de nouvelles suppressions ;
• Un nouveau plan de titularisation des contractuel-les et de nouvelles mesures pour combattre la précarité ;
• Des dispositions exigeantes pour faire respecter l’égalité professionnelle ;
• L’abrogation du jour de carence ;
• La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers ;
• La question de la préservation du statut général des fonctionnaires, et des statuts particuliers, qui permettent déjà de répondre aux besoins de la population sur l'ensemble du territoire et qui garantissent l'égalité entre les usager-es.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, Monsieur le Secrétaire d’Etat, en l’expression de mes salutations respectueuses.
Sylvie MENAGE
Secrétaire générale
UNSA Fonction Publique Territoriale

Analyse sur " Table ronde du magazine de Magalie LUNEL sur LCI vendredi 2 février, Luc Bérille, secrétaire général de l'UNSA, sera l'un des invités"

Lors de cette émission la représentante de l'Etat (gouvernement) a sorti des informations telles que :

"Les agents des lycées et des collèges, sont gérés par une double autorité donc ils ne font rien. Ces mêmes agents sont ceux qui ont le plus d'absence, avec une moyenne de 40 jours par an et par agent. Ces données étant relevées sur des rapports et des enquêtes."

Il serait bien  que le gouvernement pense, réfléchisse au discours de Mr Luc Bérille!

Serait il possible que les responsables gouvernementaux puissent voir autre chose que des dires et des chiffres?

Il y a une double hiérarchie dans les lycées, les collèges et aussi dans les écoles primaires. Qu'il soit agent de maintenance (plomberie électricité menuiserie...), agent d'entretien ou agent de cantine,chacun réalise son  travail . Dans la majorité des cas, la double hiérarchie (2 autorités avec des lignes politiques forcément différentes)  pose des problèmes  (ordre et contre ordre, double autorisation, double appréciation, double managements, double...) que subissent non pas les usagés mais les agents.

Dans la fonction publique on ne parle pas de quantité de travail mais de qualité de travail. On ne parle pas de nombre de M² nettoyé, de mètre de fil électrique  installé ou de nombre de soudure. On parle de bâtiment avec une hygiène correct et un bâtiment opérationnel pour l'usage demandé avec la sécurité de toutes les personnes qui s'y trouve.

Ces agents sont des catégories C qui ont le SMIC ou un peu plus que le SMIC. Ces agents sont usés aussi bien physiquement que moralement. De plus en plus, le manque de moyen humain généré depuis des années par le non remplacement des départs avec des tâches qui augmentent sans cesse se fait ressentir. Ceci a été accentué par les dernières réformes territoriales, la baisse des subventions accordées aux collectivités et la suppression des contrats aidés. Les 40 jours d’absence par an et par agents ne démontre pas du laxisme mais des ruptures (burn-out, Trouble Musculo-squelettique, déprime ...) dues à un non respect des fonctions et des agents, à un problème organisationnel et de management.

L'équilibrage budgétaire ne doit pas se faire en matraquant les Catégories C déjà pénalisé par les derniers décrets (CSG, PPCR, gel du Point d'Indice,....). La privatisation ou pas doit se faire au cas par cas, suite au dialogue social et en rapport direct avec les agents et les bénéficiaires des services.

Dans bien des domaines, dans un même bâtiment, les services sont dissociés au lieu d'être complémentaire. Les différentes autorités sont dissociées au lieu d'être unies. Les budgets sont dissociés au lieu d'être unique. La fonction publique est divisée, en souffrance, non reconnue.

L'UNSA TERRITORIAUX DE L'AIN invite le gouvernement et sa représentante à venir sur  le terrain, à venir nous rencontrer car élus et syndicats ne sont pas au service d'un parti ou d'un pouvoir mais au service du peuple, au service de la France.

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Thierry Dubourget

L'UNSA Fonction Publique est entrée en séance avec 3 priorités :

  • Obtenir l'amélioration du pouvoir d'achat via le dossier "CSG" et surtout obtenir la compensation la plus intégrale possible,

  • Eviter le report de PPCR,

  • Confirmer la GIPA

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PPCR : REPORT d'une année, donc aucune des mesures prévues en 2018 n'aura lieu (ni transfert prime/points d'indice, ni revalorisation de grille, ni passage en catégorie A,... ). Un décret modifiera tous les textes déjà publiés transformant 2018 en 2019, 2019 en 2020, 2020 en 2021.Tous les corps sont concernés.

L'UNSA a tenté jusqu'au bout de faire revenir en arrière le ministre d'où une fin de réunion tardive.

En revanche, le ministre a confirmé l'engagement du gouvernement à appliquer le protocole. Il poursuivra la parution des textes en attente.
Enfin, il a accepté le principe d'une nouvelle réunion sur les conséquences de ce report.

Le coût de PPCR selon le ministre :
Les mesures PPCR représentent un coût de "près de 4 milliards d'euros" en année pleine à partir de 2021. Il l'estime donc à 11 milliards d'euros en cumulé sur 2017-2021.

Analyse de l'UNSA-FP : C'est un mauvais signal pour les agents, pour le dialogue social. L'Etat ne respecte pas ses propres engagements. Cependant, l'UNSA, par nos arguments, a évité un report plus long de 24 ou 18 mois, voir une annulation pure et simple du protocole PPCR comme certains l'avaient proposée.


CSG :
La hausse de la CSG devait permettre une amélioration du pouvoir d'achat selon Emmanuel Macron.
Pour la fonction publique, rapidement, le gouvernement s'est dirigé vers une simple compensation, a minima, ponctuelle et dégressive.
Après de nombreuses interventions depuis le 13 septembre, date de la présentation du premier scénario, après la mobilisation du 10 octobre, après nos interrogations lors du RDV salarial, le ministre a arrêté le dispositif suivant :

  • suppression de la CES (Contribution exceptionnelle de solidarité de 1%)

  • suppression des cotisations maladie pour les non-titulaires (0,75)

  • calcul d'une indemnité mensuelle fondée sur tous les revenus perçus en 2017 pour compenser l'écart.

Les avancées obtenues :

  • cette indemnité sera recalculée en 2019

  • cette indemnité ne sera pas dégressive en cas d'avancement

  • cette indemnité sera versée à tous les agents en postes et à tous les nouveaux recrutés (afin de ne pas mettre en cause l'attractivité de la fonction publique)

  • cette indemnité sera recalculée immédiatement lorsqu'un agent à temps partiel reprendra à temps plein (égalité professionnelle, santé...)

Analyse : Le dispositif permettra de compenser cette hausse presque complètement en 2018 et en 2019. Seuls les changements de rémunération en cours d'année ne seront pas compensés intégralement. Pour 2020, le sujet devrait être étudié lors d'un futur RDV salarial.

Autres points du rendez-vous salarial:

  • La GIPA fondée sur l'année 2016 sera bien appliquée. Les textes seront publiés rapidement. Elle devrait concerner 63 000 agents.

  • Les textes PPCR seront tous appliqués, avec effet rétroactifs pour 2016 et 2017 si nécessaire.

  • Un chantier sera ouvert sur la Protection Sociale Complémentaire (PSC) et la prévoyance.

  • Un autre chantier sur la rémunération, en particulier au mérite devrait être ouvert courant 2018.

  • L'UNSA et la CFDT ont demandé expressément l'ouverture d'un chantier sur les remboursements de frais de mission qui a été acté.

  • Le prochain RDV salarial devrait avoir lieu en octobre 2018

 

UNSA Fonction Publique

Fonction publique : mobilisé.e.s le mardi 10 octobre

Intersyndicale du 25/09/2017 : UNSA CFDT CGT FO CFTC FSU

Depuis l'arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s'accumulent pour les agent.e.s de la Fonction publique : gel de la valeur du point indice, rétablissement de la journée de carence, perspective de 120 000 suppressions d'emplois sur les 3 versants de la Fonction publique…

 

Et contrairement à l'engagement fait aux agent.e.s public.que.s par Emmanuel Macron dans le cadre de sa campagne présidentielle : “J’augmenterai votre pouvoir d’achat, comme celui des salariés des entreprises : vous paierez moins de cotisations et votre salaire net sera augmenté d’autant”, la hausse de la Csg se traduira au mieux par une simple compensation dans la Fonction publique, c'est à dire sans gain de pouvoir d'achat pour les agent.e.s !

Ainsi, toutes ces mesures vont impacter fortement et négativement le pouvoir d'achat de plus de 5,4 millions d’agent.e.s public.que.s et fragilisent les services publics rendus aux usagers. C'est inacceptable.

 

C'est totalement injuste pour les agent.e.s, et c'est totalement inefficace pour une Fonction publique de moins en moins attractive dans de nombreux secteurs. Ces mesures ne contribuent en rien à l'amélioration de la qualité des services publics. Services publics au sujet desquels nos organisations syndicales rappellent leur demande d’un débat de fond sur ses missions s’appuyant sur le bilan des réformes déjà engagées. Enfin, nos organisations rappellent leur attachement au code des pensions civiles et militaires et seront très vigilantes sur la future réforme des retraites annoncée pour l’ensemble des agent.e.s public.que.s.


C'est pour faire entendre ces profonds désaccords que les organisations syndicales appellent toutes et tous les agent.e.s à la grève, aux manifestations ou rassemblements (selon des modalités définies par les différents secteurs) pour se mobiliser le mardi 10 octobre prochain, date choisie par le ministre pour la tenue d'un rendez-vous salarial.


Elles exigent une véritable négociation salariale qui aboutisse à une réelle reconnaissance du travail, des missions et de l'engagement professionnel des agent.e.s par une augmentation du pouvoir d'achat et la revalorisation des carrières, l’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice, le non rétablissement de la journée de carence et les moyens nécessaires pour permettre aux agent.e.s d'exercer leurs missions de services publics, le maintien de tous les contrats aidés et leur transformation en postes statutaires.

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TOUS EN GREVE TOUS A LA MANIFESTATION

BOURG EN BRESSE 14H00 Champ de foire – direction la préfecture

CSG :

Zéro pointé pour le gouvernement de Luc Farré, secrétaire général Unsa Fonction publique : « Cette première copie n’est pas recevable. »

Le dispositif mis sur la table déçoit doublement les organisations syndicales. Primo parce qu’Emmanuel Macron, alors en campagne présidentielle avait promis, dans sa lettre ouverte aux agents publics, qu’il augmenterait leur pouvoir d’achat (2). Secundo, parce que cette proposition du gouvernement « ne garantit pas de compensation réelle », pointe Luc Farré. L‘indemnité, en étant dégressive, n’est donc pas pérenne. Et ce serait aussi une mesure inégalitaire, entre les entrants ou non dans la fonction publique, et entre fonctions publiques.

Le gouvernement aurait pris note de toutes ces critiques et accepté de revoir sa copie, et se serait engagé à envoyer, d’ici la prochaine réunion du 26 septembre, une base documentaire sur laquelle pourraient travailler cette fois-ci en amont les organisations syndicales. Ces dernières lui ont demandé qu’y soient inclus les impacts fiscaux de ses propositions, ainsi qu’un scénario d’ajout de points pour l’ensemble des fonctionnaires, y compris les contractuels.

Par ailleurs, le directeur général de l’administration et de la fonction publique, Thierry Le Goff, aurait indiqué que si l’indemnité dégressive devait s’imposer à tous les employeurs, une mesure législative serait nécessaire pour la territoriale.

L'UNSA TERRITORIAUX DE L'AIN DIFFUSE ET SOUTIEN LA POSITION DE L'UNSA NATIONALE ET DE L'UNSA UD 01 DONT LA PARUTION AVEC LE LIEN SUIVANT http://ud-01.unsa.org/post/2017/09/14/synth%C3%A8se-des-ordonnances

Projet de fixation différenciée de la valeur du point d’indice

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L'UNSA Territoriaux 01déplore que l'on ose même penser à une tel possibilité. La Fonction Publique Territoriale (FPT) a toujours été la fonction publique pauvre, ou l'on retrouve le plus d'inégalité. Les 60% de catégorie C, dont certain touche à peine le SMIC, n'en peuvent plus de ces restrictions budgétaires qui en faite ne font qu'un service publique amoindrit, aussi bien en qualité qu'en service proprement dit.

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Il était question d'unifier les trois Fonction Publique d'ou le PPCR, le RIFSEEP... ou malgré tout la FPT était encore défavorisée. Si le gouvernement veut proposer une valeur différenciée alors pour l'UNSA Territoriaux 01 c'est NON

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- Communiqué de presse  20/07/2017-


Le gouvernement vient d’annoncer le projet de différenciation de la valeur du point d’indice au sein de la Fonction Publique.
La Fédération UNSA Territoriaux est tout simplement consternée par cette provocation gouvernementale qui n’est interprétée que comme le début d’une remise en cause de notre statut !
Est-il nécessaire de rappeler le faible niveau de rémunération d'une grande majorité des agents notamment des catégories C dans les collectivités territoriales ?
Des économies budgétaires utiles peuvent être faites en simplifiant le carcan réglementaire et en gérant mieux les moyens des services, mais certainement pas en accentuant les inégalités statutaires.
La Fédération UNSA Territoriaux est contre un tel projet, et rappelle son fort attachement à l'unicité du statut de la fonction publique et l'équité entre ses trois versants.

 

Lettre à Monsieur Edouard PHILIPPE Premier Ministre

Hôtel de Matignon 57 rue de Varenne 75007 Paris

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Paris le 17 juillet 2017

Monsieur le Premier Ministre,

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Lors de la réunion du Conseil commun de la fonction publique du 10 juillet dernier monsieur le Ministre de l’Action et des Comptes Publics a annoncé, au nom de votre gouvernement, concernant les mesures statutaires dites PPCR, que: «la situation des finances publiques nous oblige à nous interroger sur le calendrier de mise en œuvre du protocole et de l’étalement de sa montée en charge» précisant ensuite que ce serait un sujet de discussion.

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Pour les organisations syndicales signataires de ce courrier, une telle déclaration est une triple remise en cause.

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La première relève d’abord du respect dû aux agent.e.s publics dans leur ensemble, de leurs carrières, de leur attractivité, de la reconnaissance de leurs qualifications et de leur engagement dans l’exercice quotidien de leurs missions dévouées à l’intérêt général.

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La deuxième touche à leur pouvoir d'achat dont une nouvelle dégradation viendrait confirmer ce que les agents mesurent au quotidien dans leurs conditions de vie.

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La troisième procède du dialogue social lui-même et du respect de la parole de l'Etat : les mesures PPCR procèdent en effet d’un long processus de concertations puis de négociations.

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Vous comprendrez qu’allonger le calendrier d’application des mesures PPCR – déjà très étalé dans le temps au regard des enjeux de revalorisation des carrières de la fonction publique serait un très mauvais signal envoyé aux personnels des trois versants de la fonction publique et à leurs représentant.e.s tant lesdites mesures sont attendues depuis longtemps par eux.

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Inter syndical signataire du PPCR

Jour de carence : l’avis de la Fédération UNSA TERRITORIAUX

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 Communiqué de presse -10/07/2017

La Fédération UNSA Territoriaux a pris connaissance des intentions du Ministre Darmanin

de faire réinstaurer le jour de carence dans la fonction publique.

Notre Fédération est en désaccord avec cette initiative qui aura pour effet de pénaliser le

plus grand nombre, pour régler quelques abus qui pourraient être traités dans le cadre d’un

management amélioré.

L’UNSA Territoriaux proteste d’autant plus vigoureusement que la fonction publique

territoriale a vu fleurir ces derniers mois la mise en application du régime indemnitaire

« nouvelle version » (RIFSEEP) dans les collectivités territoriales. Celle-ci aboutit dans la

très grande majorité des délibérations adoptées, au non-paiement des primes lorsque les

agents sont malades. Il n’y a pas, en effet, dans la fonction publique territoriale comme

c’est le cas dans la fonction publique d’Etat, de textes règlementaires qui prévoient le

maintien du régime indemnitaire durant les congés de maladie (voir le décret 2010-997 du

26 août 2010).

Les fonctionnaires territoriaux sont donc doublement pénalisés et l’UNSA Territoriaux

réclame que le gouvernement mette immédiatement fin à cette injustice en transposant à

la fonction publique territoriale les mêmes règles qu’à l’Etat.

L’UNSA Territoriaux souhaite également que la participation employeur à la protection

sociale complémentaire (mutuelle santé), obligatoire dans le secteur privé, soit également

rendue obligatoire dans la fonction publique territoriale.

 

Contacts presse : Jérôme François – 07 84 43 4

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Tout le personnel de la Région Auvergne-Rhône-Alpes appelé à la grève le 13 avril

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Les syndicats préviennent : "Il va falloir durcir le ton". Le 13 avril, CFDT, CGT, UNSA et FSU appellent tous le personnel, lycées compris, à la grève.

Cela fait des semaines que le conflit couve.

Cette fois, il pourrait bien éclater entre le président du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, et les syndicats de cette grande maison, à Lyon et Clermont-Ferrand.

Cette fois, la CFDT, la CGT, l'UNSA et la FSU (FO et SUD manquent à l'appel), appellent tous les personnels, donc aussi ceux des lycées de la Région, à mettre la pression, le 13 avril, en se mettant en grève. Ils évoquent un dialogue difficile avec les élus, dans le cadre d'une fusion entre deux régions qui reste complexe à gérer

Le préavis a été déposé bien en amont, ce qui pourrait permettre d'accélérer les discussions mai aussi de bien préparer la mobilisation.

Grève au Conseil Régionale Auvergne Rhône Alpes

Aujourd'hui, jeudi 13 avril 2017, tout les agents du Conseil Régional sont appelés à faire grève.

Les syndicats UNSA CFDT CGT ET FSU évoquent entre autre de ne pas avoir été sollicités, du non-dialogue social et d'un malaise généralisé. Entre autre points, nous pouvons citer les interrogations sur les recrutements dont de responsable de service, la non mise en place de régime indemnitaire, les inégalités sur les évolutions de carrière et sur les temps de travail....

Rassemblement à 11h au siège de  confluence Lyon

1er mai 2017 – Rassemblement francilien Discours de Luc Bérille, Secrétaire Général de l’UNSA

Cher(e)s ami(es),

En ce 1er mai, nous voici à 6 jours seulement du second tour de l’élection présidentielle. Et si nous avons décidé ensemble d’organiser ce rassemblement, c’est que nous voulions d’abord y faire entendre un message, et un message clair et net.

Quand une candidate, Marine Le Pen, porteuse avec son parti, le Front National, d’un projet autoritaire, discriminatoire et nationaliste, remettant en cause les bases-mêmes de notre démocratie républicaine, postule à accéder au cœur du pouvoir d’Etat, il n’y a alors qu’une urgence, qu’une exigence démocratique absolue : lui faire barrage!

Des expressions sur ce 2nd tour, nous en avons entendu beaucoup dans le débat public ces derniers temps avec, parfois, des tours et des détours alambiqués, des pudeurs de vocabulaire soudaines, dont je ne sais s’il faut les qualifier de pudeurs de gazelles. Mais une fois débarrassés de ces ronds de jambe et de ce fatras de mots, ce que nous savons tous, c’est qu’en matière électorale, le 7 mai, au bout du compte, tout se résumera à une vérité mathématique: quel pourcentage pour l’un et quel pourcentage pour l’autre. Et pour que celui de Marine Le Pen soit non seulement en dessous des 50 % mais le plus loin possible derrière, et c’est notre objectif à nous, UNSA, comme à vous tous ici, il n’y a qu’une méthode:

-pas l’abstention, non, mais le vote ;

-pas le vote nul ou blanc, non, mais le vote avec le bulletin Macron.

Car tout le reste, ce serait laisser à d’autres son pouvoir de décision et laisser finalement le champ libre au Front National.

Alors, j’entends certains qui nous disent: «Mais, de toute façon, Marine Le Pen ne sera pas élue». Mais qu’en savent-ils? J’en entendais aussi qui, avec la même assurance,disaient que, de toute façon, les Britanniques ne voteraient jamais le Brexit, que Donald Trump ne serait jamais élu président des Etats Unis, qu’évidemment François Hollande se représenterait tout comme Nicolas Sarkozy, qu’il n’y avait aucun doute sur Alain Juppé comme vainqueur des primaires de la droite et du centre et futur président de la République, ou encore que, finalement, ce serait dans la poche pour François Fillon... Mais que reste-t-il aujourd’hui de tous ces pronostics autorisés et péremptoires, formulés par des spécialistes autoproclamés? Et ce sont les mêmes, alors que 700000 voix seulement séparaient les candidats Macron et Le Pen au soir du 1er tour, qui nous parlent aujourd’hui d’un résultat garanti le 7 mai prochain?

Eh bien pour nous, il n’en est rien. Et de prise de risque, lorsque c’est la préservation du cadre démocratique de notre République qui est en jeu, nous n’en voulons aucune. Et c’est pourquoi nous nous engageons aujourd’hui aussi fortement.

Cette prise de position n’est pas habituelle pour une organisation syndicale comme l’UNSA qui compte en son sein des adhérents de sensibilités politiques personnelles très diverses. Dans un duel électoral opposant des candidats relevant du champ démocratique et républicain, nous n’avons jamais, au plan syndical, donné quelque consigne de vote que ce soit, renvoyant chacune et chacun à ses propres choix citoyens.

Mais il ne peut en être de même vis-à-vis du Front National dont les orientations, si elles devaient être placée au sommet de l’Etat, sortiraient notre pays de son cadre démocratique et percuteraient les valeurs qui nous ont fondés en tant que syndicat.

Non, le Front National n’est pas une solution. Aux salariés, aux citoyens qui le pensent, et il y en a parfois dans nos rangs, nous disons qu’ils se font abuser. •

Efficace pour l’emploi de se barricader derrière nos frontières nationales? C’est oublier qu’interdire ou rendre quasi-impossible l’entrée en France, c’est s’exposer aux mêmes mesures à notre encontre de la part des pays qui le subiraient. Le pas d’entrée, c’est aussi pas de sortie : cela le FN ne le dit pas. Combien d’emplois supprimés si ce qu’on fabrique ne peut plus s’exporter? Oui, il faut défendre l’emploi mais par une meilleure réglementation nationale et internationale, une meilleure formation, des nouveaux droits!•

Efficace pour la protection sociale d’instaurer la préférence nationale ? Mais plus le champ des cotisations est étendu, plus on dispose d’argent pour les malades qui en ont besoin. Réserver la Sécurité Sociale aux Français, ce serait la solution ? Quoi, votre collègue de travail, sa famille, seraient, dans notre pays, interdits de soins parce qu’ils seraient étrangers? Mais, en plus, on priverait de leurs cotisations les caisses de Sécurité Sociale et, celle-ci disposant du coup de moins d’argent, on pourrait mieux soigner les Français ? A vous salariés, à vous assurés sociaux, je vous le dis : c’est un mensonge doublé d’un scandale humain! Oui la Sécurité Sociale peut et doit être plus efficace mais par une meilleure organisation du réseau de soins, par une meilleure gestion incluant davantage la prévention! •

Efficace de quitter l’Europe quand la mondialisation s’étend, quand le réchauffement climatique et la question écologique ont une dimension évidemment planétaire ? Prétendre qu’une France isolée face à la toute puissance d’Etats continents serait plus efficace, c’est encore un mensonge et une tromperie. Oui, l’Europe va mal mais il faut la changer pour plus de social, plus d’écologie, plus d’harmonisation fiscale et économique, pas pour en sortir!•

Et puis, enfin, efficace pour la France, le pays des droits de l’homme, cette laïcité à la Le Pen qui ne sert pas à garantir à chacun sa liberté de conscience, mais en fait à pointer du doigt les juifs et les musulmans ? Efficace pour le vivre ensemble cette obsession de désigner l’étranger comme un bouc émissaire responsable de tous les maux ? Non, là encore, Madame Le Pen vous ment : monter les Français les uns contre les autres, ne plus voir les citoyens à travers une égalité de leurs droits mais à travers l’inégalité de leurs origines, de leurs religions c’est affaiblir la France et créer le ferment de la division et de l’affrontement!

Alors, oui, voilà nos raisons syndicales à l’UNSA d’être présents aujourd’hui. Le Vote Macron, ce n’est pas pour nous l’adhésion au programme de ce candidat. Nous ne renions rien de notre indépendance d’action et de revendication et nous saurons le montrer si nécessaire. Non, c’est le moyen de se prévenir de l’arrivée au pouvoir d’un extrémisme politique qui serait désastreux pour les salariés comme pour le pays!

Alors, le 7 mai, tous aux urnes et un bulletin à y mettre, celui d’Emmanuel Macron, pour faire barrage à Marine Le Pen!

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                               LÉGISLATIVE 2017

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Ce 11 juin les Français vont voter pour les législatives.

L'UNSA ne peut, ne doit, ne veut pas donner de consigne de vote. L'UNSA de par ces valeurs se trouve opposé à ce parti non républicain.

Pour que les Français puissent avoir une meilleur vision pour voter, voici quelques liens qui peuvent vous être utile :

http://www.politiquemania.com/decoupage-electoral-ain.html

http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/7260-les-dates-des-elections-legislatives-2017

http://www.ain.gouv.fr/IMG/pdf/arrete_fixant_la_liste_des_candidats.pdf

http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ain/bourg-bresse/ain-qui-sont-candidats-aux-elections-legislatives-votre-circonscription-1256585.html https://www.nosdeputes.fr/circonscription/departement/Ain

Pour que les autres ne décident pas pour nous : ON VOTE

Une nouvelle année commence, l'UNSA TERRITORIAUX DE L'AIN vous envoie tous ses vœux de bonheurs et de santé

Dès ce 1er janvier 2017, des réformes sont mise en place : fusion d'EPCI, agrandissement de Bourg en Bresse Agglomération ainsi que la parution de décrets tel que RIFSEEP, PPCR.

L'UNSA EST LA POUR VOUS SOUTENIR ET VOUS INFORMER...N'hésitez pas à nous contacter pour nous faire remonter les informations et nous solliciter pour avoir des réponses à vos questions

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